Cités et Corons de l’entité

Les Cités
et Corons de l’entité

par Roland POLIART


=>  Rue de l’ Hospitau (dans le fond de la place de Fontaine)

Un des premiers quartiers de la ville où étaient situées des maisonnettes construites pour les plus déshérités de la ville
et datant des années 1830.
La plus ancienne date de 1775.  Un des premiers hôpitaux de Fontaine-l’Evêque existait sans doute à proximité.
Après 1930, ces maisonnettes disparurent une à une avec le déménagement des personnes y habitant, vers la Cité Chavée.
A noter qu’un des murs de la construction renfermant une cloche à gaz (gazomètre), faisait partie des murs arrières
d’une de ces maisonnettes.
Des travaux furent exécutés afin de mettre en valeur ce gazomètre construit en 1827 par P.C. Montigny et alimentant
en gaz, son entreprise de construction d’armes et de munitions.

=>  Cité Chavée (Rue de Beaulieusart)

Construite grâce à l’apport financier de Monsieur Paul Chavée qui avait légué sa fortune à la ville afin de construire
des habitations pour les indigents locaux (1929).
Trente-six maisonnettes furent bâties avec l’aide de nombreux Fontainois qui travaillèrent gracieusement aux fondations; d’autres apportèrent leur collaboration financière.  Toutes ces maisons possédaient un petit potager.
L’inauguration officielle eut lieu les 20, 21 et 22 septembre 1930, année du Centenaire de l’Indépendance de la Belgique.
Dans les années 70, le loyer était fixé à 50 Frs par tranche de 1000 Frs de revenus.
Ces habitations remplacèrent les taudis de la rue de l’Hospitau.

=>  Cité du Charbonnage

Cité du Moulin appelée par après Cité du Charbonnage.
Malgré l’achat des terrains en 1874, cette cité ne fut construite qu’à partir de 1924 et comportait au départ 27 habitations réservées aux personnel du charbonnage du Pétria.
Elle fut d’ abord appelée Cité du Moulin parce qu’il existait à cet endroit un moulin à vent qui fut démoli en 1914
lors de la construction du transporteur en béton reliant le charbonnage N° 3 au puits N° 1.
Suite à la fermeture des charbonnages, toutes ces maisons ont été revendues à des particuliers.

=>  La Cité Sainte-Barbe à Leernes construite pour y loger principalement les mineurs du charbonnage N° 3 (Hougaerde).

=>  Cité du 10 à Forchies (complètement rasée dans les années 65).
Construite pour le personnel minier du charbonnage du N° 10 à Forchies-la-Marche.
Une cantine y avait été installée où l‘on pouvait y déguster le « Marsala » aux amendes ou aux œufs.
Boisson typiquement italienne inconnue chez nous, à cette période.

A citer également, d’autres cités, plus récentes.

A Fontaine

=>  La Cité des Résistants (1949).
=>  La Cité Vilez (1949).
=>  La Cité des Oiseaux (1953).
=>  La Cité Gailly, rue Gailly.

A Forchies

=>  La Cité des Bâtis.
=>  La Cité du Huit.
=>  La Nouvelle Cité.

A Leernes

=>  La Cité Tout Vent (1948) (Cité de Leernes).
Cinq agrandissements ont eu lieu jusque maintenant.

Corons charbonniers

=>  Le Coron du Berger (à droite en montant la côte du Berger) à Fontaine où un terrain nommé « Le Berger » fut acheté à un certain Monsieur Jorat François en 1874 et où 25 habitations furent construites pour y loger du personnel minier
des charbonnages du Calvaire (N°2) et du Pétria (N°1).

=>  Le Coron du Cantonnier.  C’est en 1871 que le conseil d’administration de la société anonyme des charbonnages
de Fontaine-l’Évêque le Pétria décida la construction de 50 maisons ouvrières réservées aux mineurs.
L’achat d’un terrain à un nommé Dassonville, eu lieu en 1873 et 33 de ces maisons furent habitables le 28 février 1874.
Les habitations furent occupées par 11 mineurs, 16 hiercheurs et 5 journaliers.
Le loyer était fixé à 7 frs en 1874.

Dans les années 60, suite à la fermeture des charbonnages, une grosse majorité de ces habitations (celles situées le long de la route de Mons) furent rasées.

D’autres corons dont les noms ont disparu aujourd’hui existaient également à Fontaine.
On peut citer le Coron du Blanc Porion, au Pétria, qui était un groupe de maisons habitées par des responsables
travaillant au charbonnage précité.

Le Coron du Gros Henri et le Coron Stenuick étaient également des groupes de maisons où habitaient des ouvriers carriers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Extrait revue N° 19