COUVENT DES RECOLLETS ( VENTE EN 1801 )

VENTE DU COUVENT
DES RECOLLETS EN 1801

                          (Complément de l’article sur le Couvent des Récollets paru dans la revue numéro 25)

par Roland Poliart

« Le 22 messidor an 9 (11-07-1801) a été présenté l’acte dont la teneur suit :
L’an 9 de la République française, le premier messidor (20 juin1801), par devant moi Pierre Josephs Lejuste, notaire public à Gosselies, fut présent le citoyen Daniel François Chapel, fabriquant de fers à Charleroi, lequel a déclaré avoir vendu
au citoyen Nicolas Camus, marchand de clous demeurant à Fontaine-l’Evêque, et à dame Louise Maghe son épouse, certaine propriété consistant dans la maison conventuelle des ci-devant Récollets de Fontaine-l’Evêque, située
sur la Grand’Place avec son enclos emmuraillé déclaré contenir 300 verges dont 88 de bâtiment, compris une petite
avant-cour et les cloîtres et 212 verges en jardins et vergers.
Les bâtiments tels qu’ils existent présentement le tout entre des tenants et aboutissants qui suivent, savoir à la place
de Fontaine, les remparts, la rue des Religieuses et du quatrième sur les propriétaires établis sur la rue de Bougnies.
La susdite propriété appartenant au vendeur à titre d’acquisition qu’il a faite de la République par adjudication prononcée par la ci-devant administration centrale du département de Jemappes en la séance du 28 prairial an 6 (16 juin 1798)
et enregistré à Mons le 28 messidor même année (15 août 1798).
Se fait le présent transport moyennant le prix de 5.000 florins courant du ci-devant Brabant. »
Texte intégral repris dans les registres des Hypothèques de Charleroi – Transcription des actes – Vol. 3
Ce bâtiment racheté en 1822 par Monsieur de Haussy fut de nouveau revendu à la ville en 1912 par sa petite fille. 

          Le landau de la famille Branche (1913) arrêté devant la propriété qui appartenait à Monsieur de Haussy

Le landau est une voiture à cheval à 4 roues et 4 places se faisant face dont le dessus est formé de soufflets
pouvant être rabattus en cas de mauvais temps.
Deux étriers servaient de marche pieds.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Extrait revue N° 27