Archives de la catégorie ‘Cela vient de se passer chez vous’

Depuis avril 2012, les habitants de Fontaine-l’Évêque se sont habitués à voir creuser au pied de l’ancien parc du château et au pied des murailles de ce dernier.

Travaux 12 Mai 2012

Il s’agissait, en l’occurrence de la première phase de la mise à norme de l’égouttage et du drainage des eaux du bas de la ville.

Depuis quelques temps, les travaux ont repris, entrainant quelques questions pour lesquelles le C .H.A.F.  s’est renseigné.

Alain Arcq a eu contact ce 20 septembre 2013 avec monsieur Louis Goffart, Conducteur de travaux en Génie civil pour le compte de la firme Galère s.a. société du groupe Royal BAM. De leur entretien sont ressortis les renseignements suivants :

Actuellement, les travaux en cours consistent au forage et à la mise en place des canalisations du futur égouttage.

Plan A Sep 2013

Les parties bétonnées mises en place, pesant environ une tonne, d’un diamètre intérieur de 1,20 mètre, sont poussées à l’intérieur d’une canalisation de 1,50 mètre de diamètre assurée par une tête de forage, cette dernière, machine de haute performance, est elle-même poussée par les dits tuyaux. La poussée se fait grâce à six vérins hydrauliques de forte puissance.

Tuyaux des conduites

Verrins des conduites

Ce dernier se fait actuellement dans un schiste dur en direction de la partie haute de la « Grand rue », vers le cours de du ruisseau de la Babelone. La profondeur de creusage se fait à 4,83 mètres de profondeur au départ. A la date du 20 septembre 2013, la pénétration était d’environ 12 mètres.

Reliquat des forrets

Un nouveau forage sera ensuite accompli au départ de la « Grand rue » au carrefour avec la route de l’Athénée et celle qui va vers l’église Saint-Christophe. Ces travaux devant se faire à 3,77 mètres de profondeur.

Plan B Sep 2013

Les travaux au départ du château devraient durer environ deux semaines à partir du 22 septembre 2013. Il faudra ensuite assurer la jonction des deux conduites.

Il y a juste 94 ans déjà. Ce 11 novembre 1918, à 11h00, le clairon sonne, le bruit des canons s’arrête… Il faut reconstruire, il faut vivre. Les plus chanceux voient leur cousin, leur fils, leur mari revenir. D’autres attendent les nouvelles, certains pleurent déjà leur défunt.

Et pourtant on pense à rendre hommage à tous ces héros qui se sont battus pour notre liberté. Parmi ceux-ci, certes il y a nos concitoyens, mais il y a aussi ces Français du 28e Régiment d’Infanterie, venus de Paris et d’Évreux périrent glorieusement ce 22 août 1914.

Leur monument et le monument aux Belges morts pour la Belgique, verront le jour presque simultanément, respectivement en 1920 et en 1921.

Cette année, fut la dernière manifestation patriotique au « Monument Français de l’Espinette » car il va être déplacé durant les prochains mois, pour aller occuper un emplacement plus sécurisé à une centaine de mètres, au sommet du champ de bataille. Une plaque portant tous les noms des soldats français tombés sur ces terres ou morts à l’hôpital et/ou à l’ambulance de Fontaine-l’Évêque sera placée devant le monument ainsi qu’une plaque expliquant les faits de gloire.

Monument Français Mod

Ce matin, à 09h00 précises, les représentants communaux et une douzaine de personnes de la Société des Anciens Combattants, Section de Leernes, ont rendu un dernier hommage solennel à tous ces braves Normands et Parisiens. Le Cercle d’Histoire et d’Archéologie de Fontaine-l’Évêque tenait également à être présent sur le site.

Après une messe en la mémoire des tous les Anciens Combattants, Prisonniers politiques, Résistants, après le discours et le dépôt de gerbes aux Monument au Belges morts pour la Belgique, le cortège s’est dirigé vers la plaque commémorative qui se trouve à l’emplacement où fut mortellement blessé le Sergent Rehel du 28e RI, qui devait décéder ensuite à l’ambulance.

Maison Rehel Mod

Cent-vingt personnes, composées des Anciens Combattants, des élus municipaux, des meutes de Scouts et de Louvetaux de Leernes, de l’harmonie Loisirs et Agrément de Leernes et d’un public intéressé se sont figées quelques instants dans le recueillement au son de « La Marseillaise » et de la sonnerie « Aux Champs ».

Croix de Leernes Mod

Enfin, avant d’aller se reccueillir sur les tombes des militaires et résistants belges reposant au cimetière de Leernes, dans la Pelouse d’Honneur, le cortège s’est arrêté devant la « Croix de Gozée », offerte par Madame Champetier de Ribes qui avait perdu un fils à Leernes et un second à Verdun.

Que nos amis français se rassurent, Leernes n’oublie pas !

Cimetière Leernes