Les Quatre-Bras de Frasnes-lez-Gosselies

Les Quatre-Bras de Frasnes-lez-Gosselies,
la bataille oubliée

HISTOIRE DE LIRE

par Michel Mairiaux

Alain ARCQ

Les Quatre-Bras, 16 juin 1815.
On connaît Ligny, Waterloo… mais la bataille des Quatre-Bras (Frasnes-lez-Gosselies) du 16 juin 1815 est passée
comme un souffle sans mémoire.
Et pourtant, elle aurait pu aussi changer le cours de l’Histoire.
C’est ce que nous rappelle Alain Arcq, un Fontainois, né à Charleroi, officier à l’armée belge, passionné de faits militaires en autres, érudit sans aucun doute lorsqu’on pénètre dans son domaine de la « Révolution à l’Empire ».
Son livre est paru récemment aux Editions « Historic’One », dans la collection « les Batailles oubliées ».
L’auteur nous interpelle sur un récit qui touche notre région. L’avantage de notre conteur est d’être un « natif » connaissant parfaitement le terrain qu’il arpente régulièrement avec quelques amis chercheurs.
Au cours de ses déplacements et de ses fouilles méticuleuses, il relie ses trouvailles aux archives, spécialement
celles de Vincennes (France), les recadrant par une bibliographie adéquate.
Cette association « fouilles-témoignages écrits » recompose des journées certes militaires, mais qui ne sont pas dépourvues d’un côté humain ne laissant pas indifférent.
La guerre est toujours à la fois un mélange d’horreur et d’héroïsme, la victoire comme dans une compétition sportive ne tenant souvent qu’à un fil.
A l’aide d’une écriture claire et attachante (ce qui est nécessaire dans l’enchevêtrement numérique des bataillons en action), l’auteur recrée la réalité sans part-pris et bouscule les visions idéalisées de l’armée napoléonienne ou encore, enlève le côté « cinéma » des charges de cavalerie.
Le lecteur pourra juger de la qualité de l’édition française et de l’excellente illustration de Patrice Courcelle sans oublier les maquettes de Philippe Gaillard.
On peut se procurer l’ouvrage à la librairie Molière et à la Librairie Nouvelle à Charleroi au prix de 20 € ou au CHAF.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Extrait revue N° 3